Le processus d’installation d’un monte-escalier peut varier selon la configuration de l’escalier de la maison, de l’emplacement de l’installation et des besoins de l’utilisateur. Généralement, cela ne nécessite pas de grands travaux. Il est important de respecter chaque étape de l’installation pour garantir la sécurité de l’utilisateur.
L’étude de faisabilité du projet
Avant de parler de la liste des travaux quand on installe un monte-escalier, le client doit faire réaliser une étude de faisabilité par un professionnel. Cette étude est essentielle afin de garantir la sécurité et le confort de l’équipement. On rappelle que si le particulier décide d’engager une démarche d’installation de monte-escalier, c’est pour pallier son problème de perte d’autonomie. L’escalier ne représente pas le seul obstacle pour le particulier, car d’autres seront potentiellement à relever dans le logement. Selon la nature du problème et l’évolution de l’état de santé de l’utilisateur, il est essentiel d’évaluer ses besoins en matière de sécurité, de confort, de praticité, et de budget.
Il faut noter que seul un professionnel qualifié est apte à répondre à la faisabilité ou non des travaux d’adaptation pour améliorer l’accessibilité du logement : espace insuffisant, mur porteur, raccordement électrique et autres. Un ergothérapeute peut être sollicité afin d’évaluer le niveau de confort et de sécurité de l’habitat, et proposer des aménagements globaux sur l’ensemble du logement. À savoir que l’ergothérapie fait partie des soins pris en charge par la Sécurité Sociale seulement de manière exceptionnelle. Par contre, certaines mutuelles ou la caisse de retraite peuvent financer l’ergothérapie.
Quels travaux prévoir pour l’installation d’un monte-escalier ?
La première étape consiste à s’assurer que le système électrique est conforme aux normes. Si ce n’est pas le cas, le particulier est obligé de procéder à une remise à niveau de l’installation. Un système électrique non conforme rendra impossible l’installation du monte-escalier. Ensuite, il faut s’adresser à un électricien pour vérifier que le moteur peut être raccordé à la rampe, et que la puissance électrique soit suffisante pour permettre à l’appareil de fonctionner. Dans le cas contraire, l’électricien est peut réaliser les travaux nécessaires. Pour l’installation du monte-escalier, des travaux majeurs ne sont pas à prévoir.
Le monte-escalier est conçu pour être discret, adapté à tous types d’escaliers et pouvant se fixer à la rambarde, contre le mur ou directement sur les marches. Le particulier n’aura pas à percer sa cloison. Si l’escalier est trop abîmé, l’utilisateur peut faire changer la rambarde. Ou bien, il peut faire poser le monte-escalier sur les marches pour moins d’encombrement. De nombreuses subventions existent pour faciliter le financement de cette installation. On trouve le crédit d’impôt de 25 %, ou encore la TVA à 5,5 % sur les matériels et équipements. Il existe aussi quelques aides régionales dont les montants varient selon les régions. Quoi qu’il en soit, les travaux d’installation d’un monte-escalier sont moins coûteux et moins longs si le particulier opte pour un monte-escalier droit plutôt que d’un monte-escalier tournant ou en colimaçon.
Quel délai pour la fabrication sur mesure d’un monte-escalier ?
Afin d’être certain que le monte-escalier soit parfaitement adapté à la configuration de l’escalier, le client peut envisager l’installation de rails de soutien sur mesure. Cette solution est surtout suggérée pour la pose de monte-escaliers tournants, avec angle ou colimaçon. Lorsqu’un particulier fait intervenir une entreprise spécialisée pour l’achat et l’installation d’un monte-escalier, un technicien effectue une visite technique à son domicile afin de prendre les mesures de la cage d’escalier. Grâce à cela, il pourra proposer une solution adaptée à la situation de son client. La fabrication du monte-escalier est lancée après la signature du devis et le versement de l’acompte. Le délai de fabrication varie entre 2 et 6 semaines en moyenne.
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